17 janvier 2024
- Par Elsa Walter
Réhumaniser la fin de la vie ?
La fin de (la) vie est à l’agenda de ce quinquennat. Le sujet comporte deux volets, dont hélas, parce qu’ils motivent chacun de puissants militantismes de fait antagonistes, le débat public peine encore à penser la complémentarité essentielle: la possibilité d’être aidé à mourir d’une part, et le développement des soins palliatifs d’autre part. Dûment traités de façon conjointe par la Convention citoyenne sur la fin de vie que le Président installait il y a un peu plus d’un an, ces deux volets feront ensemble l’objet d’un projet de loi dont l’examen au Parlement ne cesse d’être repoussé par l’exécutif.
En attendant, les pistes pour développer les soins palliatifs au sein d’une nouvelle stratégie décennale viennent de faire l’objet d’un rapport très attendu. Elsa Walter, journaliste et bénévole auprès de personnes en fin de vie, détaille ici l’intérêt du changement de paradigme dessiné dans ce rapport, mais plaide aussi pour aller résolument plus loin, y compris en regardant en face le continuum nécessaire qu’il faudra construire entre les soins palliatifs et la future possibilité d’être aidé à mourir.
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Dans le dossier
Fin de vie