Les premiers rendez-vous de 2025
Relancer la natalité ?
Le recul des naissances amorcé dans notre pays depuis une dizaine d’années est désormais en haut de l’agenda politique. Ce « réarmement démographique » dont le président de la République fait une priorité, quels leviers d’action publique pourra-t-il mobiliser ? Tout dépend d’abord du diagnostic que l’on pose sur les causes de la baisse de la fécondité: choix de vie des couples, baisse subie de la fertilité, contraintes liées au travail, au logement ou à l’éducation, égalité femmes/ hommes… la natalité est, par ses déterminants comme par les politiques publiques qui la soutiennent, au carrefour de toutes les politiques publiques. Dans ce dossier, La Grande Conversation explore les connaissances dont nous disposons pour décrire la baisse de la fécondité et comprendre la pertinence des réponses publiques.
- 1 - « Réarmement démographique » : que disent les chiffres ? par Thierry Pech, Yves Mariko
- 2 - Pour le désarmement démographique par William Desmonts
- 3 - Ni réarmement, ni désarmement : la liberté de choisir ! par Marc-Olivier Padis
- 4 - Faire des enfants : une question politique ? par Kenza Tahri
- 5 - La lutte contre l’infertilité a-t-elle un impact sur la fécondité ? par Mélanie Heard
- 6 - La natalité, un enjeu profondément politique – Regard historique sur les politiques natalistes en France par Christophe Capuano
La progression du vote en faveur du Rassemblement national aux élections européennes puis législatives a relancé le débat sur l’analyse électorale. Quelle place faut-il accorder à la localisation géographique des électeurs dans les motivations de leurs choix ? Au-delà des situations socio-économiques, la situation territoriale est-elle une variable explicative des comportements politiques ?
-
1
-
2Olivier Bouba-Olga
Géographie du vote : une réponse à Jacques Lévy
-
3Jacques Lévy
Reconnaître la dimension spatiale du vote
Fin de vie
Proposer un modèle à la française d’aide à mourir : c’est l’ambition du projet de loi sur la fin de vie qui arrive au Parlement. Un texte pragmatique, qui dessine une procédure fortement encadrée pour cet acte de soin ultime. Un texte de compromis, qui cherche l’équilibre dans un débat aux polarités fortes. Mais comment sécuriser ce compromis au Parlement pour que ce texte organise concrètement la meilleure aide possible pour les patients en fin de vie ? La Grande conversation place au cœur du débat une réflexion à plusieurs voix sur les conditions d’une aide qui soit le plus justement fraternelle.
- 1 - Pour une fin de vie digne, de nouveaux droits par Marisol Touraine
- 2 - Fin de vie : erreurs et errements de la Fondapol par Mélanie Heard
- 3 - Comment dépasser les oppositions autour de la question de l’aide médicale à mourir ? par Keith Lund
- 4 - Réhumaniser la fin de la vie ? par Elsa Walter
- 5 - Deux Conventions citoyennes : quelles leçons, quel héritage ? par Claire Thoury, Thierry Pech
- 6 - Ce que disent les citoyens sur la fin de vie par La Grande Conversation
- 7 - Aide médicale active à mourir. Trois scénarios, plus un par François Blot
- 8 - Fin de vie : ouvrir la boîte noire par François Blot
- 9 - Je ne veux pas aller en Suisse par Bernard Poulet
- 10 - Soins palliatifs en fin de vie versus aide médicale à mourir : c’est toujours d’aider à mourir qu’il s’agit par François Blot
- 11 - Quelle aide à mourir pour ceux qui la demandent ? Le choix de la fraternité par Mélanie Heard
- 12 - L’Etat, la mort et le tragique par Claire Fourcade
- 13 - Un ultime recours, au cas par cas par Corine Pelluchon
- 14 - L’aide active à mourir peut-elle être considérée comme un soin ? par Régis Aubry
- 15 - Le lexique du débat sur la fin de vie par Mélanie Heard, Marc-Olivier Padis
- 16 - Aide médicale active à mourir : poser les questions, éclairer le chemin par François Blot
- 17 - Faut-il encore opposer soins palliatifs et aide active à mourir ? par Martine Lombard
- 18 - Fin de vie : quelle est la question ? par Mélanie Heard, Marc-Olivier Padis
Soutenez-nous
Participez à notre effort pour conforter la démocratie en luttant contre l’ascension aux extrêmes, et la disqualification de l’adversaire, en promouvant la confrontation des idées et des opinions.