Le pari du véhicule électrique
L’industrie automobile européenne a commencé sa grande mutation vers la mobilité électrique. Mais les risques de désindustrialisation et de faillites sont considérables. Et la Chine a déjà pris plusieurs longueurs d’avance dans la course à l’innovation sur l’entrée de gamme. Les bienfaits écologiques attendus seront-ils au rendez-vous ?
ZFE : L’urgence d’allier priorité environnementale et justice sociale
Suite à la publication de l’article sur les Zones à faibles émissions (ZFE) de Mélanie Heard et Thierry Pech, « France urbaine » a souhaité répondre. L’association des grandes villes, agglomérations et métropoles met en avant ses accords et désaccords.
Les ZFE : fake news politiques, urgences sanitaires et solutions locales
Les Zones à faibles émissions (ZFE) sont au cœur d’une vive controverse. Instrument de lutte contre les dégâts sanitaires causés par la pollution de l’air, elles sont aujourd’hui accusées d’être des « zones de forte exclusion sociale ». Les élus RN à l’Assemblée nationale proposent même leur suppression pure et simple. Thierry Pech et Mélanie Heard montrent dans les pages qui suivent que les dommages sanitaires de la pollution de l’air demeurent non seulement élevés mais socialement concentrés sur les plus modestes. Ils soulignent également les fake news véhiculées sur le texte de loi par les élus RN. Enfin, ils mettent en exergue des besoins de documentation largement insatisfaits ainsi qu’un éventail de solutions et d’expérimentations susceptibles de concilier impératif sanitaire et justice sociale.
Climat : trois grenades dégoupillées
Restriction de circulation dans les centres-villes pour les véhicules les plus polluants, interdiction de louer les passoires thermiques, limitation des nouvelles constructions sur des terrains naturels ou agricoles : ces trois objectifs très ambitieux sont inscrits dans la loi depuis cet été. Leur mise en œuvre est déjà contestée de toutes parts. Comment préserver leur ambition ?
Dans le « nouveau régime climatique », le choix entre écolo-conservatisme et écologie ouverte
L’écologie s’exprime actuellement sous différentes formes politiques, dont l’écolo-conservatisme est l’un des courants en plus forte progression. Au nom d’une nature figée, il s’oppose aux mutations pourtant nécessaires à l’adaptation au changement climatique et à l’accueil de nouvelles populations. Cette vision fausse des écosystèmes se traduit, bien que ce ne soit pas explicite, en une société fermée où le mélange et la transformation sont exclus. Il convient de développer l’alternative de l’écologie ouverte, fondée sur une conception de la nature en mouvement, sur la négociation avec les écosystèmes et sur l’hospitalité de nos lieux de vie.
Climat : la planification au défi de l’urgence
Le thème de la « planification écologique » s’est imposé lors des dernières élections présidentielles et législatives. Mais de quoi parle-t-on concrètement ? Au-delà de l’idée générale selon laquelle il faut nous préparer collectivement le mieux possible aux prochains chocs écologiques, comment organiser des choix collectifs qui engagent notre avenir ? Et comment associer les citoyens à la formulation de ces choix essentiels ?
Propositions pour une sobriété juste et efficace
La guerre en Ukraine et la baisse de nos capacités de production domestique (nucléaire notamment) sont à l’origine d’une crise énergétique majeure. Entrainant une forte inflation des prix à la consommation, elle pourrait en outre se traduire cet hiver par des coupures de gaz et d’électricité. Pour éviter ce scénario, des efforts de sobriété seront nécessaires. A plus long terme, la sobriété sera un atout dans la lutte contre le réchauffement climatique. Terra Nova a publié le 23 août dernier un rapport remarqué à ce sujet. Nicolas Goldberg revient ici sur ses principales recommandations.